MATIN
9h- ACCUEIL
Accueil et remise des badges autour de boissons chaudes et de viennoiseries
9h30 - INTRODUCTION
Regard sur nos métiers et nos besoins
Comme d’autres secteurs (hôtellerie-restauration, bâtiment en tête…), notre filière et plus largement le monde de l’agri-agroalimentaire ont besoin de bras ! L’environnement externe est bouillonnant d’évolutions, de transitions, de digitalisation, de transformations qui touchent par ricochet les vocations, certains métiers, les formations, le recrutement, l’employabilité et parfois une perte de savoir-faire… mais nos métiers ne changent pas sur un point : ils ont des besoins fondamentaux à couvrir ! Pour se nourrir d’une pomme ou d’une tomate, il faut (encore) des humains pour les sélectionner, planter, cueillir, trier, agréer, conditionner, transporter, allotir, distribuer. Comment relever le défi ?
Par Florence Rabut, journaliste à végétable
Attirer les talents en filière F&L
On reproche souvent à nos métiers de ne pas apparaître assez « sexy », dynamiques, modernes. Et pourtant, nos entreprises et organisations offrent de belles perspectives d’avenir, avec une part belle faite au monde du « végétal ». De plus, ces entreprises digitalisent leurs outils et leurs processus, innovent en permanence (goûts, variétés, couleurs, diversité de la fourche à la fourchette), elles ont des démarches agroécologiques sincères et performantes et soutiennent des projets où l’humain a toute sa place.
Alors, comment mettre en lumière et communiquer davantage sur les atouts de notre filière ? Comment valoriser les différents métiers à tous les stades de sa chaîne de valeur pour attirer ?
Pour en débattre :
Intervenants
- Hélène Méli, directrice des achats, enseigne Supermarchés Match
- Pierre-Yves Jestin, président, Savéol
- Rémi Vocel, entrepreneur, concepteur-rédacteur dans la communication des marques
- Delphine Turchet, directrice des Ressources Humaines, Gautier Semences
- Christine Barthe, Déléguée générale, FEEF (Fédération des entreprises et entrepreneurs de France)
Jusqu’où robotiser, automatiser, digitaliser ?
Les métiers de notre filière évoluent, et même très rapidement. Nos stations fruitières aujourd’hui n’ont presque plus rien à voir avec ce qui se pratiquait il y a tout juste… cinq ans. Bienvenue dans un monde où se mêlent innovations technologiques, flux processés, robotique, mécanique, électronique. Les relations entre partenaires commerciaux sont entièrement digitalisées, ou en passe de l’être. Notre traçabilité n’a jamais été aussi complète. Le consommateur peut identifier sur son smartphone, en un clic, où se situe la parcelle du fruit ou du légume qu’il consomme, qui l’a produit et dans quelles conditions.
Jusqu’où les entreprises iront-elles dans cette voie pour maximiser leur performance et tenter de gagner des points de rentabilité, pallier le manque de bras, réaliser des économies d’échelles ? Un parcours totalement mécanisé et automatisé où l’humain n’a plus toute sa place est-il souhaitable ? À l’instar d’autres industries comme le textile, nos filières vont-elles perdre des savoir-faire essentiels ou en gagner d’autres ? Comment résoudre l’équation « destiner aux humains les tâches les plus valorisantes » et son nécessaire besoin de trouver du personnel plus qualifié, formé, compétent ?
Pour en débattre :
Intervenants
- Bertrand Rehlinger, président, coopérative Stanor
- Cédric Ducrocq, président, groupe Dia-Mart
- Nicolas Salmon, président directeur général et co-fondateur, Aisprid
- Bruno Tisseyre, enseignant-chercheur, chaire AgroTIC, Montpellier-SupAgro
- Emilie Oddon, head of development, HECTAR
12h30 - 14h30 - PAUSE DÉJEUNER
déjeuner sur place
APRÈS-MIDI
14h30 - 16h
Décloisonner les formations et le recrutement
C’est à la « mode ». Qui n’a pas encore vu au détour d’un champ ou d’une route un panneau d’une entreprise de notre filière appelant au secours : « ici, on recrute » ? Qui n’a pas vu des pancartes en point de vente de grandes enseignes faire de la réclame : « nous recherchons des employés de rayon F&L » ? Qui n’a pas entendu des dirigeants d’entreprise préciser : « ce n’est pas une question de conditions salariales, c’est une question de pénurie de candidat » ?
Devra-t-on « payer » demain – comme cela s’est déjà vu sur les réseaux sociaux de patrons démunis face aux carences répétées de personnel et de compétences – pour recruter ? L’installation d’une salle de pause attractive ou d’engagements RSE ne suffisent pas à pourvoir tous les postes, ni à fidéliser. Et quand, en toile de fond, les formations spécialisées s’amenuisent, le sourcing et le recrutement de candidats qui « cochent » toutes les cases deviennent une performance d’équilibriste. De l’employé au cadre dirigeant, les collaborateurs sont à la recherche de sens, d’une réelle politique de qualité de vie au travail, de possibilités d’évolution rapide ou de développer leurs compétences, et surtout d’une entreprise engagée dans laquelle ils seront fiers de travailler. Comment résoudre cette complexité, des formations initiales jusqu’au management et accompagnement des personnes sur la durée, dans toute leur diversité ?
Pour en débattre :
Intervenants
- Céline Vila, Productrice, en charge de la commission emploi d’une organisation professionnelle
- Bertrand Guély, dirigeant d’entreprise, expert GMS pour végétable
- Nordine Arfaoui, directeur général d’Uni-Vert
- Emmanuelle Roze, co-fondatrice, Lou-légumes
- Nathalie Lucas, chef de projet RH & Expérimentations territoriales au sein de OCAPIAT
16h - 16h30 - CONCLUSION
Demain, tous acteurs en filière F&L ?
Intervenants
- Olivier Frey, consultant, formateur et conférencier
16h30 - 17h30 - TEMPS D'ÉCHANGE
Forum animé par Florence Rabut – Journaliste à végétable